C’est en présence de nombreuses personnalités que les DDEN ont participé le 19 janvier à l’inauguration de l’exposition consacrée à 9 portraits d’internés dans le camp de Pithiviers. Une exposition qui prend un relief particulier dans le monde d’aujourd’hui. Faire revivre des disparus pour ne pas oublier, une belle action sur la citoyenneté.

Cette rétrospective, construite sur des panneaux suggérant les baraques du camp, évoque les malheureux séjours racontés en quelques mots et photos. Les élèves du lycée professionnel Jean de la Taille ont également mis en onde les témoignages poignants de ces jeunes hommes, femmes et enfants disparus trop tôt.

Raymonde, fille de Kalma Apfelbaum, Monique, fille de Jean Kiel Gusik, et Claude, petit fils de Brucha Klein, qui furent internés à Pithiviers n’ont pas caché leur émotion devant ce travail magnifique retraçant une période noire de la vie de leurs familles.

Une exposition qu’il est toujours possible de découvrir le mardi de 14 à 20 heures et les mercredi, jeudi, vendredi et dimanche de 14 à 18 heures au CERCIL, 45 rue du Bourdon Blanc

à Orléans.

Signature d’une convention

Pour la première fois, une convention de partenariat a été signée entre le CERCIL et un lycée, le lycée Jean de la Taille de Pithiviers, concrétisant le travail sur le devoir de mémoire.
Hélène Mouchard-Zay, présidente du CERCIL, Denis Toupry, directeur Académique des services de l’Éducation Nationale du Loiret, et François Nayrac, proviseur du lycée professionnel de Pithiviers, ont signé la convention, belle reconnaissance pour les élèves et le lycée.

Conférence

Alain Wagneur, directeur d’école, a présenté son livre « Partis sans prévenir » racontant la rentrée des classes à l’automne 1942, laissant de nombreuses places vides dans les écoles. Il se pose la question de savoir comment ses collègues auraient réagi face aux lois anti-juives et à l’arrestation de leurs élèves. (éd. « Le Préau » Actes sud, 2014)