Dur, dur d’être DDEN

La fonction de DDEN est passionnante, enrichissante; elle permet de conceptualiser un désir, une volonté : celle de l’avenir des Enfants de notre Pays. Les visites d’écoles, la participation aux Conseils d’Écoles, aux manifestations et autres fêtes ou expositions de travaux d’élèves sont toujours source d’échanges de qualité et de grandes satisfactions.

Les écoles sont en général des  lieux protégés pour les enfants, avec des équipes éducatives dévouées et compétentes, des parents d’élèves à l’écoute et toujours disponibles pour toutes manifestations: marché de Noël, kermesse, concert de la chorale…Enseignants et parents conjuguent leurs efforts pour que la coopérative scolaire remplisse au mieux sa fonction: la solidarité dans les activités conduites.Sans oublier les instances territoriales qui attribuent les moyens utiles au fonctionnement harmonieux du scolaire et périscolaire.

Il est malheureusement parfois des moments difficiles, délicats. Des moments où des intérêts divergents opposent les divers partenaires. Les difficultés relationnelles, le manque d’écoute entre eux créent un climat pesant lors du conseil d’école, chacun restant bloqué sur ses positions: qui sur son projet pédagogique, qui sur l’intérêt de son enfant, qui sur les moyens financiers qu’il estime pouvoir attribuer.

S’ajoute à cela, lorsque l’entente est délétère, le manque de communication entre les enseignants et les agents territoriaux qui prennent en charge les temps périscolaires.

Dans ces situations, le DDEN se doit d’être conciliateur, tout faire pour  rapprocher les points de vue. Mais, il est un moment où il convient de signifier que l’avenir des enfants mérite mieux que des intérêts particuliers et des considérations financières, certes valables. La sécurité de l’école, les conditions de vie pour l’épanouissement des enfants, les projets pédagogiques sont gages d’un meilleur avenir. Chacun devant faire un effort pour se rapprocher de l’autre cela dans un intérêt commun l’épanouissement des enfants.

C’est ce qu’a dit clairement au dernier Conseil  un de nos collègues dans une école élémentaire en bordure de forêt d’Orléans gérée par un SIRIS (Syndicat Intercommunal  de Regroupement d’Intérêt Scolaire), école dont les conseils dénoncent des carences importantes qui se heurtent à la réponse systématique de la présidente du Siris : le manque de moyens.

Alors que la DDEN affectée à l’école maternelle n’a pas observé de dysfonctionnement particulier, les partenaires de l’école élémentaire sont en conflit : en cause, l’encadrement de la pause méridienne et des TAP avec des personnels opposés aux enseignants, les difficultés relationnelles du SIRIS avec l’école et les parents, le budget contraint  tant pour l’école que pour la coopérative scolaire, des enseignants qui quittent l’école.

Ce rôle important du DDEN est assuré par chacun d’eux en conscience, avec comme seul objectif le bien des enfants scolarisés, leur confort, leurs apprentissages et leur développement harmonieux.